Le ravalement de façade s’impose pour de nombreuses raisons d’esthétisme, de protection, de sécurité et de règlementations. Plus encore, cette opération vise à optimiser la valeur immobilière d’un bien. Ce type de travaux peut être particulièrement compliqué à mettre en place pour des bâtiments d’habitations collectives. Comment s’effectue donc la rénovation des façades pour les habitats collectifs ?
Rénovation de façade : esthétique et design innovants
Le ravalement de façade ne se résume pas en une simple session de nettoyage. Les travaux prévus impliquent une restauration, une réparation pour des besoins esthétiques. Par conséquent, la rénovation implique des enjeux aussi bien pratiques qu’économiques.
Les travaux de rénovation d’une façade consistent à optimiser l’aspect visuel. Il s’agit surtout d’éliminer les fissures et les tâches causées par la pollution, les intempéries… Tous les moyens sont de ce fait mis en œuvre pour que la façade resplendisse de nouveau.
Outre l’aspect esthétique, le ravalement de façade se révèle être une démarche de préservation du patrimoine immobilier. Les travaux garantissent la durabilité du bâtiment. Les moindres détails sont pris en compte, comme la vétusté des portes et des fenêtres par exemple. Comme l’explique le site maine-fermetures.com, des systèmes de fermetures sur mesure (fenêtres, volets…) sont souvent envisagés pour les habitats collectifs.
L’utilisation de matériaux durables
Les matériaux durables révolutionnent le domaine de la construction. Ils répondent effectivement aux besoins des générations actuelles et futures. Le défi consiste à favoriser un équilibre écologique dans un environnement complexe et contraignant. L’accent est de ce fait mis sur les matériaux socialement, économiquement et écologiquement viables.
Les travaux de rénovation de façades requièrent notamment l’usage de ciment durable, caractérisé par une faible empreinte écologique. La terre figure parmi les matériaux écologiques qui offrent d’excellentes performances thermiques. Elle remplace notamment le béton dans certaines circonstances.
Les matériaux durables comme le bambou ont également du succès. Cette plante se démarque par sa croissance rapide, sa malléabilité. Elle est généralement utilisée pour les terrasses, les comptoirs et de nombreux éléments d’habillage.
Les travaux de rénovation de la façade nécessitent des matériaux isolants comme la laine de verre. Cette dernière absorbe, retient et libère l’humidité. Elle est sollicitée pour ses propriétés thermiques et pour ses capacités à améliorer la qualité de l’air. Plus encore, la laine résiste naturellement aux flammes et se biodégrade en fin de vie.
Les matériaux durables se veulent surtout futuristes. C’est le cas notamment du bois lamellé-croisé qui se compose de petits morceaux de bois résineux laminés. Ces matières sont assemblées par pression afin d’obtenir des panneaux compacts. Le bois lamellé-croisé se retrouve ainsi sur les façades de bâtiments modernes, comme alternative à l’acier ou au béton.
Quoi qu’il en soit, le choix des matériaux dépend de différents paramètres comme l’exposition de la bâtisse (zone ventée, ensoleillement). Les professionnels du bâtiment tiennent compte du type de support : brique, paroi creuse, voile béton… Ils optent notamment pour les panneaux en titane pour optimiser la résistance à la corrosion de la façade. Ce sont des structures en composite, en acier, en titane, en cuivre ou encore en zinc. Les panneaux en nickel et titane ou encore les panneaux composites en plastique et titane offrent un excellent rendu esthétique.